dimanche 24 juin 2012

Housewife of the year (1978)


Estée Lauder avait conquis le monde avec ses crèmes et des parfums de jet-setteuses ou de vamps hollywoodiennes, mais elle allait conquérir l'Amérique puritaine en 1978 en lui donnant ce qui allait être sa référence en termes de parfum religieusement sain et propre : White Linen. Les aldéhydes dominent, crissants, immaculés, mariés à un bouquet floral pour un effet linge propre d'une fraîcheur qui confine à la maniaquerie hygiéniste. White Linen est parfait pour l'office du dimanche : parfum de bourgeoise impeccable dans ses ensembles amidonnés, il m'a toujours donné l'impression de porter des gants de coton blanc.

À redécouvrir car les classiques de Lauder sont tous de grands parfums. Beaucoup de parfums modernes à effet propre et lessiviel lui doivent beaucoup sans forcément l'égaler.

White Linen, Sophia Grojsman pour Estée Lauder 1978

2 commentaires:

  1. Hello,

    Je l'ai porté tôt dans ma jeunesse, c'est un parfum audacieux et conquérant je trouve. Il est impeccable et quelle tenue par rapport à son très fade cousin et flanker " Pure White Linen " que l'on trouve hélas beaucoup plus facilement que l'original si réussi !

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  2. Hélas, Lauder doit aussi faire de ces parfums "socialement acceptables" comme on les réclame maintenant en mainstream... Propret, discrets, non impliquant. Dans le genre, la maison à fait fort (et beau) aven Pleasures, mais ces flankers sont un peu sans intérêts, nous sommes d'accord. White Linen reste un parfum magnifique, très signé et vraiment beau avec son côté powerhouse.
    Je suis de toute manière un inconditionnel des classiques Lauder qui (même reformulé) restent impeccable: beaux, originaux, de grande qualité et d'un très bon rapport qualité/prix. Les redécouvrir vaut parfois mieux que s'aventurer de façon hasardeuse dans la niche.

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