lundi 7 novembre 2011

Au feu! Les pompiers! La maison qui brûle...


Backdraft - 1991

J’ai lu une histoire de pompiers. Bêtement, parce que j’avais croisé plein de pompiers pendant la journée et que je me suis trouvé en librairie devant un roman qui parlait de ça et que je me suis dit que la coïncidence était amusante. Devant les rayonnages, j’ai tendance à choisir de façon très aléatoire de toute façon, même si parfois je me laisse guider par ce que j’ai entendu dire, je suis suffisamment ouvert à la découverte. Et je dois avouer que j’aime bien les pompiers ! N’importe qui s’étant un jour trouvé comme moi au sommet d’un immeuble avec un incendie dans les étages inférieurs comprendra sans peine mon point de vue. Pour les autres, faites un effort, un tout petit effort d’imagination. Bon, le sapeur pompier, c’est le héros qui vient vous sauver, difficile de le trouver fondamentalement antipathique. Remarquez bien qu’à part ça, nous nous ignorons joyeusement, les pompiers et moi, à la plus grande satisfaction de tout le monde. Du moins la mienne, si mon indifférence traumatise l’un ou l’autre, j’en suis bien désolé et c’est très involontaire.

J’ai donc lu ce weekend Le 18 de Ludovic Rubaudi, qui se passe dans une caserne de pompiers à Paris avec son petit monde un peu fruste et terriblement macho. Les hommes entre eux. Avec tout ce que ça peut avoir de con, même si c’est hommes sont des héros.

Dans ce joyeux petit monde d’hommes entre eux, arrive un nouveau capitaine qui est une femme. Et c’est là que tout part en couille. (Parlons comme eux ou à peu près.) Machisme de bas étage contre modernité : voila le thème du roman qui évite de tomber dans la caricature : même les cons -si ! Si ! Il y en a- sont sympas. Moi, qui travaille dans un milieu professionnel ou le sexe n’est absolument pas matière à discrimination, j’ai aimé, j’ai trouvé le thème bien traité, enrichissant et l’écriture plaisante, fluide, facile. Le narrateur est un homme de la brigade, ni meilleur, ni pire que les autres, qui nous fait entrer dans son monde, et découvrir au passage les petites misères de sa vie quotidienne, notamment le manque d’argent, ou ses petites et grandes joies. Ce n’est peut-être pas inoubliable, mais c’est vite lu et agréablement. Un chouette bouquin pour un dimanche après-midi sympa et pas con.

Le 18, Ludovic Rubaudi, 2004. (Disponible en Folio)

"Tirpitz c’est un caporal-chef grand et sec avec une moustache noire et fournie qui lui mange la lèvre supérieure. Ce n’est pas vraiment un intellectuel mais on l’aime bien malgré ses galons. Faut dire aussi qu’il n’est pas chiant et que lorsqu’on est en java avec lui, avec la manie qu’il a des se déculotter à tout bout de champ pour exhiber sa virilité, on finit toujours par rigoler. Sur le principe, montrer sa bite comme ça à tous vents, ça n’a rien d’amusant… on pourrait même dire que c’est pitoyable… mais là, c’est autre chose. Tirpitz a la plus belle bite que j’ai jamais vue de toute mon existence. Et je ne suis pas le seul à le penser. Toute la caserne… voire toute la brigade connaît et admire la bite de Tirpitz. C’est un machin énorme, que ce soit au repos ou en action. Souvent, il se tripote sous la douche pour se faire bander et plastronne ensuite dans la salle d’eau, flamberge au vent, nous laissant admirer la merveille."

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