lundi 14 février 2011

Sagan à Hollywood (2)

Une semaine plus tard, Sagan ne m’a toujours pas lâché et continue de me trotter dans la tête. Pas tans ses personnage que sa morale (ou son absence ?) et sa petite philosophie à qui on reproche trop souvent d’être futile et superficielle. Oui, il y a une légèreté délibérée chez ses personnages, dans la volonté de Dorothy, son héroïne du garde du corps, de se donner à l’instant présent, de vivre dans l’instant. Ça me rappelle mon cours de yoga ou le prof s’exténuait à nous expliquer et nous répéter qu’il n’y avait qu’ici et maintenant et que nous devions vivre pleinement l’instant. Mais pourquoi faut-il quand c’est du yoga y lire sagesse et quand c’est Sagan ne voir que futilité ?
Oui, dans le petit monde de Sagan, on aime la vie, l’instant présent et on est profondément heureux de sentir la caresse du soleil, de faire l’amour etc. Et alors ? Ou est le mal ? Ce n’est pas non plus un égoïsme forcené. Dorothy est plutôt généreuse, a laissé un bon souvenir à ceux qui on croisé son chemin… Se pose des questions… La jeune fille de bonjour tristesse était peut-être une égoïste, mais n’en payait-elle pas le prix ? Quand à la pauvre Françoise Sagan, elle a tant été traînée dans la boue que j’ai du mal à imaginer que si quelqu’un avait eu à se plaindre vraiment d’elle, les journalistes ne se soient fait une joie de nous l’apprendre. A tout prendre, je trouve ça plutôt bien moi de parvenir à aimer la vie.

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