dimanche 31 octobre 2010

Minuit à Paris

A force de lire du bien de Midnight in Paris, j'ai fini par me précipiter sur l'échantillon, malgré mon refus des nouveauté senties au moment même ou elle sortent. J'ai bien compris l'engouement : quelque chose de sombre et doux qui équilibre bien ses notes de baumes, vanille et poudre par un départ tout en douceur qui marie bergamote et une note thé avec un coté floral discret mais intéressant. Muguet noir? Oui, moi je veux bien, même si ça n'existe pas, c'est la senteur qu'on lui imagine. Muguet timide puisqu'on est chez les hommes mais bien présent. Enfin, chez les hommes sur papier... C'est léger et subtil avec une discrétion de bon aloi: plus d'intensité aurait été plaisant mais un peu tape à l'oeil; là, c'est juste parfait d'autant que le parfum est fondu et lissé pour donner une impression de stabilité alors qu'il évolue tout en douceur. 

Pour beaucoup, c'est un souvenir de Bulgari Black, moi, il évoquait quelque choses de connu, mais pas Bulgari que j'ai assez peu connu et ce n'est qu'après avoir cherché beaucoup que j'ai fini par trouvé: Tea for Two de l'Artisan Parfumeur: la même sensation de thé fumé et de douceurs.  Mais ici, nous sommes au régime: gâteaux secs sans l'aspect confit. C'est moelleux et confortable, je devrais l'aimer, pourtant rien à faire, je le trouve assez banal et ne peux m'empêcher de penser qu'il trouve de bons échos parce que les autres sorties du moment sont affligeantes. La vérité, c'est qu'il m'ennuie.


Au même moment sort le Woody Allen du même titre, celui avec la Crala, et je ne peux que me dire dans les deux cas: pas pour moi, j'aime mieux redécouvrir une vieillerie! Les autres feront ce qu'ils veulent à minuit, moi, j'irai dormir. 


Midnight in Paris,Domitille Bertier &; Olivier Polges pour Van Cleef & Arpels, 2010

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