lundi 2 août 2010

N°5

Ce numéro-là, c’est une découverte personnelle, curieusement. Je l’ai senti par moi-même, autour de moi personne ne la portait. Je ne sais pas si c’est lié, je ne pense pas, d’autre m’évoque directement des souvenirs, émotions, images, mais le 5 ne m’a rien évoqué de précis.
D’abord, une petit odeur de vernis à ongles, beaucoup plus marquée dans l’eau de toilette, le cœur de jasmin avec la petite note d’Ylang à l’ancienne et puis le fond incroyable entre savonneux et poudré avec par-dessous quelque chose de plus sombre, d’un peu sale. Et c’est précisément ça qui me fascine. Ça et le fait que je le redécouvre sans cesse selon le climat ou ma propre sensibilité. Exactement comme dans la recherche les paysages autour de Balbec sont constamment redécouverts. Le N°5 est vraiment d’une richesse incroyable, le tout très uni, presque lissé, très doré, solaire.
Il m’apparait de plus en plus comme une affirmation de soi, une façon de marqué son territoire, son message semble être « Je suis» contrairement à tant d’autre qui vous suggère des histoires d’amour, susurre « tu es belle » et parfois hurle autour de celui ou celle qui le porte « je te veux » comme un appel ou un défit lancé à tous. Ici, c’est autre chose, séduisant mais pas séducteur avec l’orgueil d’être par soi-même.

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