samedi 21 août 2010

L’amour chez Proust…

C’est quelque chose de maladif et de douloureux. Un « mauvais sort, comme dans les contes » une terrible maladie de la jalousie et de la possessivité. Mais le roman d’Albertine, celui d’Odette, restent à écrire. Parce que c’est un drame d’être aimé d’un jaloux et de l’aimer aussi et que je pense qu‘elles ont aimés aussi.  C’est facile de dire qu’elle sont frivoles, menteuses et trompeuses mais quels autres choix ont-elles pour échapper à cette sensation de contrôle absolu que l’autre prend sur leur vie sans même accorder une attention à leurs désirs, sans leur donner la moindre chance de s’épanouir? Après tout, Madame Swann, rassurée et moins aimée est devenue une bonne épouse…

Peut-être que je rationalise et que je leur trouve des excuses faciles à toutes deux. Je ne sais pas. J’hésite. Mais je me dis quand même qu’être face à ça en étant de surcroit femme dans une époque pareille…

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